En toute intimité…

Quels sont vos liens avec Haguenau ?

J’ai effectué mes études à Haguenau. Je suis allé au Lycée Heinrich-Nessel et j’ai ensuite obtenu un DUT GEII à l’IUT de Haguenau. Cette formation m’a notamment appris à structurer ma réflexion et à me lancer dans la fabrication de mes avions. Et je vous avouerai que cette passion a permis la poursuite de mes études. En effet, en voulant le meilleur pour le développement de mes avions, il fallait que je progresse. Aujourd’hui je rêve de pouvoir m’entraîner à Haguenau, au sein de cette ville dynamique.

Une passion…

Tout petit, c’est en voyant des avions accrochés chez un membre de sa famille que Julien a commencé à s’y intéresser. Et c’est dans un club d’aéromodélisme qu’il a souhaité s’inscrire. Soutenu par ses parents, Julien, à cette époque âgé de 12 ans, s’est inscrit au sein du club de Mertzwiller et a confirmé cette passion.

En 2006, il participe à son premier championnat de France. Passionné c’est certain mais aussi convaincu qu’il fallait croire en ses rêves, il s’inscrit seul au concours, toujours soutenu par ses parents. Il le sentait… il travaillait… il savait qu’il avait du talent et après 6 années de travail acharné, il raconte avec émotion , ses 7 années d’entraînements, de persévérance et de force de caractère pour franchir, enfin, la plus haute marche du podium en 2013 en équipe, lors des premiers championnats du monde F3P et en 2015 en individuel.

En 2011, il développe son premier avion qu’il commença à piloter. Avec un diplôme d’ingénieur en France et un Master en Allemagne, il est aujourd’hui responsable d’affaire pour un grand groupe et son expérience professionnelle est un réel atout pour sa passion.

Un sportif de haut niveau

C’est un sport très exigeant qui demande énormément de concentration mais aussi de créativité. C’est mon sport mais c’est aussi ma plus belle des passions, car c’est un savant mélange de pilotage mais également d’ingénierie dans la phase de développement et mise au point de mes avions. Ma participation aux premiers championnats du monde en 2013 est l’un de mes souvenirs le plus marquant, une expérience inimaginable. Aujourd’hui ce sport me fait voyager, rencontrer d’autres compères du monde entier. Il y a une très bonne entente et ces retrouvailles sont toujours enrichissantes.

Mon seul regret, il est vrai, étant donné qu’il s’agit d’un sport plutôt individuel et non médiatisé, est qu’il est difficile d’avoir accès à des infrastructures pour un entrainement rigoureux.